Le 14 Février ou la Saint-Catherinette des winneuses !

Je t’attends 14 Février. Pointes-toi, viens dans mon lit, viens.

Que celles qui redoutent ce jour aient se cacher avant que je leur lance des tomates.

C’est fou comme vendredi prochain va être un soir de réveillon.

J’ai prévu des tonnes de choses. Le 14 Février, c’est un peu le New Eve des célibataires. Yes mes singles ladies, c’est notre résurrection.

Quand je balance cela ç mes copines célibataires, j’ai deux réactions.

La première me regarde et roule ses yeux en se remettant à pianoter sur son clavier.

Elle délire, ma parole ! doit-elle penser

La seconde sont les plus optimistes.

Ah oui et en quoi est-ce un happy day ?

Mes cocottes c’est le jour où je peux avoir rencart dans Paris seule et avec Paris.

Je suis une Parisienne troteuse et je ne serais conseillée à celle qui habite à Paris mais qui n’ont pas la foi de s’asseoir seule  dans un petit café bistro et d’y manger un super croque Madame SEULE de le faire.

Je le fais sans que ça ne soit la Saint Valentin et c’est un vrai plaisir.

C’est inspiré de Carrie Bradshaw, mon idole avec Kim Kardashian et et je peux vous dire que pour une fille qui manque de courage comme moi, c’est bon.

Posée avec le Monde au Saint-Germain dans le 7e station Rue du bac sur la 12, je me suis mise à table pour 9.90, pas mal non ?Non nomméRien de mieux pour se faire un tête avec sa ville ?

Mais j’ai envie de dire à toutes celles qui dépriment qu’il ne faut pas penser à deux choses.

La première ne pas penser que celui avec qui vous aimeriez être pour cette fête est en train de la fêter avec une autre. Sinon, je me mets à déprimer aussi. Surtout quand on est dans l’incertain et dans le flou total sur la vie de l’autre.

Seconde dites-vous une chose  » c’est tellement commerciale comme fête, non mais oh ! Je fête pas ça pas même en couple sur la torah, la bible et le coran !  »

C’est so annéeeeeeeeeeees 2000 de déprimer sur le fait d’être seule.

Je veux dire il n’y a-t-il pas de fête à faire ce jour-là ? Regarder, ça tombe un vendredi nom de dieu ! Sortez en boîte et avant 1h pour avoir des plans gratuits.

Par pitié ne rentrez pas bourrer avec un inconnu dont vous ne reteniez pas le nom et que le lendemain matin à sa vue, vous aurez envie de vomir.

Je décline toute responsabilité !

Pourquoi pas ne pas rassembler le plus de copines célibataires et de se faire en dîner en jouant à ce jeu débile je n’ai jamais  » en se racontant nos pires et nos meilleures histoires d’ amour comme de baise, le 14 ressemble au carnaval de Rio !

Un bon karaoké sur du Beyoncé en chantant à tue-tête en franc-anglais et bim on est refaites !

Et si le 14 Février devenait le soir des célibataires ? Celui on interdirait l’accès à nos soirée supra-hyper cools à nos amies en couples enchaînés à un resto super ringard et avec des cadeaux hideux !

Love Hermance

Sexus politicus ou l’histoire de tous.

Je crois que les trois métiers les plus détestés de France m’a-t-on dit sont ceux de journalistes, lobbyistes et politiques. Quoi qu’il paraît que faire de la politique n’est pas un métier.

Une semaine que je me dis qu’il est temps qu’à mon tour je parle Trierweiler .

Elle a été sur toutes les bouches surtout celle des mamies de mon quartier qui en parlent en achetant leurs tradis.

Les sexagénaires de Neuilly ont tous les mêmes expressions pour décrire ce vaudeville.

 » Mais qu’est-ce qu’elle est allée foutre avec ce con !  » ou une variante du type  » Sarkozy au moins, il s’est remarié après !  »

J’ai juste envie d’ajouter à ce moment  » Oui mais Sarkozy s’est fait planté par Cécilia à l’Elysée et n’a pas arrêté de la supplier par SMS  »

Sexus politicus c’est un peu pour dire que pas de sexe sans politique.

Là où il y a de la politique, il y a du sexe. N’est-ce pas DSK ?

Mais c’est de la femme que je souhaite parler et non de ce vaudeville qui à notre goût de tous a été assez étalé sur la place publique.

J’ai comme une impression de déjà vu ou de vécu. Qui n’a jamais été gentillement largué ou mise de côté pour une autre ?

Valoche a simplement vécu la même situation que certaines d’entre nous. A une différence près, nous ça s’est fait entre nous. Elle, BFM sans pitié l’a relayé H24.

Mais alors pourquoi être une femme aux côtés d’un politique est-ce aussi brûlant que les Feux de l’Amour ?

Premièrement comme Nickie Newman, notre vie est passionnante. Pas un jour sans aider les enfants d’une catastrophe naturelle ou d’assister à une conférence sur l’éducation.

Secondo, pourquoi faut-il toujours avoir l’oeil sur les mâles ? Pour essayer d’éviter au maximum ce qui est arrivé à Valoche, voyons !

On sait maintenant qu’après les scandale Sofitel, que les hommes politiques ont un penchant brûlant pour nos journalistes.

Mais alors à quel prix ces femmes amoureuses doivent-elles supporter la pression médiatique ? Comment font-elles pour sacrifier leur carrières politiques ?

A regarder de plus près c’est toujours dans un sens que ces femmes doivent mettre entre parenthèses leurs carrières.

D’Anne Sinclair en passant par Audrey Pulvar à Valérie Trierweiler, ce sont ces femmes amoureuses qui ont mis fin le temps de la carrière de leurs être aimés, à leurs propres carrières. Et non, l’inverse.

J’ai comme l’impression que l’une après l’autre, aucune d’entre elles n’ont tiré des leçons des histoires personnelles des précédentes.

Si on prend la magnifique Anne Sinclair à l’apogée de sa carrière avec 7 sur 7, elle a tout bonnement arrêté pour laisser sous les feux de la rampe DSK qui est aussi un talentueux économiste.

Mais quand tout tourne vinaigre comment ne pas regretter ? Comment à notre échelle ne pas les juger ? Bizarrement ce n’est pas ces hommes que je blâme mais ces femmes.

En tant que jeune femme très carriériste, je me demande jusqu’où leur amour peuvent-elles les mener ? Jusqu’où sont-elles capables d’aller pour laisser la place à l’autre ?

Je sais qu’elles réfléchissent et qu’elles ne prennent pas une décision à la légère mais on peut admettre que les histoires récentes ne sont pas rassurantes ?

J’aimais regardé Pulvar dans le talk show de Ruquier le samedi soir, ce n’est pas que Carron n’est pas mauvais mais j’aimais cette personnalité féminine.

Elles, toutes qui ne vivaient que pour la politique ne font pas plus que faire l’amour avec, elles finissent par y laisser leur passions.

Peut-être qu’il y a deux types de femmes. Il y a peut-être les femmes que j’appelle raisonnables, celle qui pour moi choisissent l’amour à leurs carrières. Aimantes et persuadées qu’il n’y a rien de mieux que de laisser la place à celui qui conquiert le pouvoir.

Et il y a celles qui ont décidé d’en être des actrices et mener la danse. Ces femmes politiques comme Ségolène, NKM ou Marine, oui Marine.

Au devant de la scène et pourtant aussi amoureuses, elles n’ont rien sacrifié. Ni leur parole libre ni leur amour de l’autre.

Pourquoi ai-je l’impression qu’on ne peut pas avoir les deux dans ces milieux ?

Peut-on être journalistes politiques ou même culturel comme l’a été Valoche, et pour autant prévoir une date de fin à sa carrière ?

Ou doit-fuir et se manger le bras pour ne pas tomber sous les charmes d’un possible De Villepin ou François Barouin ?

Je pensais très fort qu’il n’y avait pas de choix à faire entre ces deux amours.

Et pourtant, la femme que je suis étudiante ne jure que par ces deux milieux. Est-ce du sadomasochisme ou l’amour du pouvoir incandescent qu’incompréhensible que cela puisse être.