Fuis-moi, je te suis !

N’est-ce pas ce qui a pu toutes un jour nous arriver ? C’est le coup le plus rependu au monde. Pas besoin d’être matheuse pour vous dire que dans une relation amoureuse … Bon, je vais juste faire une arrêt sur le amoureuse. Pour moi, la réelle définition de relation amoureuse : relation où deux ou trois personnes ( je vous assure que j’en connais certaines) se cherchent et sont en décalage sur le sentiment avant de trouver un jour le bon créneau. Bon après, on connaît la suite …

Donc, pas besoin donc d’être très forte en math pour savoir qu’une relation à deux n’est jamais calée sur le bon créneau … Le temps que l’autre ou (même toi), se rendent compte que l’on s’aime bien en fait et bah pour certaines personnes comme moi ( ou toi !) ça peut traîner des mois durant, n’est-ce pas ?

Situation numéro une, On a toujours été au courant …

  •  Ça dure depuis des semaines voire des mois que vous vous tournez autour. Pourquoi ne pas sauter le pas ? Euuuuh, plutôt crevée car on sait de quelqu’un qui l’a dit à une personne qui elle-même l’a dit à un(e) pote qui vous a mis au courant que le mec ne VOULAIT PAS DE RELATION SÉRIEUSE  A ce moment précis qu’est-ce qui fait que l’on ne lâche pas l’affaire ? Qu’est-ce qui fait qu’on se sent d’une mission … Oui, vous savez on s’est toutes déjà au moins dit une fois  » Je suis celle qui peut le faire changer ». Et mon cul, c’est du poulet. Tellement de fois de devant mon miroir avant de sortir je me suis auto-coaché en répétant  » Tu es la fille qui va le faire basculer du côté obscur de la force ». MOUHAHAHAHAHA BLAGUE ! Alors pour ma part, c’est la connerie qui m’a fait penché dans un profond mirage …  Bref, pour moi ça va 4 mois de mirage (ou de suicide)

Situation numéro deux,  non mais allô t’as pas de close d’exclusivité ? C’est comme si je te disais que t’étais en train de te faire prendre pour une pigeonne …

  • C’est aussi simple que c’est dit. On se retrouve, on fait des galipettes. Mais l’addition se transforme vite en une équation avec une inconnue qui se greffe au jeu. Et BIM, on ne maîtrise déjà plus rien. On perd pieds et on se demande où est-ce qu’on a posé nos pieds !! On avait pas signé pour une ménage à trois mais pour une relation légère certes mais à deux ! Oui mais je me souviens ne pas avoir regardé de plus près la close d’exclusivité … Il n’avait pas précisé que il n’y a que vous à qui il l’appartenait. Je crois quand je me suis rendue compte de cela avant heureusement de m’engager dans ça, j’ai eu le cran de lui demander combien il avait d’inconnues permanentes. Erreur, parce qu’on se casse ses espoirs de redirection du Don Juan ! Une dans Paris, deux à Rouen. C’est à ce moment que l’on fuit. On se barre en courant en prétextant quelque chose du genre «  Pas envie de prise de tête, je veux être seule avec moi, un besoin de me retrouver seule avec moi-même » ET SURTOUT SANS TOI. Puis il vous suit le mâle, il ne vous lâche pas Non, non … Pas question de me quitter ainsi ma jolie … Et sans grande lutte … On CÈDE. On se court après à coups de parties de jambes en l’air et de pseudo jalousie.  

Situation numéro trois, baratin+alcool+clope+musique, où le meilleur des cocktails pour tomber dans le piège!

  • Ah les soirées entre amis ! C’est le réseau qui se crée à ces occasions … Et quel réseau me direz-vous ! C’est la réunion de plusieurs types de personnes, femme ou homme. Il y a chez les femmes de petites perles rares. J’ai appelé chez les femmes, la catégorie filles de soirées alias les bitch enfin appelons-les comme on veut, elles n’ont qu’une même fonction. Elle chauffe, elle boit, elle parle comme si elle te connaissait, elle regarde si sensuellement qu’à mon avis le sexe de l’homme fond rapidement et elle baise. Bah oui, c’est cru mais c’est le mot ! Ces filles-là, ce sont les ennemies de la catégorie suivantes. J’ai nommé les filles pompettes ( bien bourrées ouais ) mais dotée d’une classe à toutes épreuves et surtout bien alcoolisées. Bon, sans vouloir me vanter je suis la dedans … Hein, on est toutes la dedans ! Bah ouais, enfin bref c’est filles de la catégorie une déteignent  sur nous ! On boit tout autant mais avec retenu ( on s’expose pas trop) et on fait la conversation. Dix minutes, trente et une heure. Clope sur clope, Rires ( éclats de rire genre MOUHAHAHAHA) et sourires. La distance légale, c’est-à-dire celle qui indique que vous n’allez pas vous chopez, est dépassée depuis la troisième clope. Le fond de musique de la soirée vous berce tous les deux. Mais pas question de s’amouracher sur ce mec. Hop, on file avec les potes pour débrifer de la situation. Mais rien n’y fait, vous êtes dans la même pièce vos regards, vos rires respectifs, les danses collés-serrés n’arrangent rien et même quand il parle (drague) à  une autre, vous êtes déjà et j’ai déjà été piégé de la sorte. C’est moche !

Tout ça pour dire que le Fuis-moi, je te suis ! Rythme nos vies autant que l’on respire. Et que toutes celles qui ont eu la chance de ne pas passer par là se fasse connaître autant que toutes celles qui passent ou qui sont passées par cette case, partageons mes sœurs, partageons ! Parce que la suite logique est le statut de non relation ! On est pas une amie, on est pas sa petite copine, on est même pas encore sa sex friend, on est que dalle !

Photo trouvée sur http://vi.sualize.us