Le syndrome un peu toc toc des femmes !

princesse Le syndrome un peu toc toc des femmes !

Chères porteuses du chromosome XX, étant faite de la même matière que vous, j’ai bien peur que nous portions le même gêne. Il faut toujours que, d’une manière ou d’une autre, cela nous traverse l’esprit et qu’en occultant notre raison, nous fonçions droit dans le mur.

Je vous parle de la conquête du St Graal, celle de transformer un homme qui est inapte, voire allergique aux relations sérieuses, en un parfait gentleman qui rentre dans les rangs et tout ça grâce à notre personne. Chacune d’entre nous a ou a eu ce fantasme, chacune veut y arriver au moins une fois dans sa vie. C’est le but inconscient de toute femme !

Prenons mon cas. Un an que je suis dans une relation qualifiée de « non relation » car nous ne sommes pas en couple, nous ne sommes pas sex friend, car nous n’avons point couché ensemble et nous ne sommes pas vraiment des amis. En fait, c’est une relation sans statut aussi compliquée que le code pénal !
Toujours est-il que quand j’ai rencontré Mr de Rothschild (je protège son anonymat), il clamait sa liberté et son refus d’être en couple. Il s’est produit alors chez moi une panne générale de mes neurones !

Oui, parce qu’à ce moment-là, j’ai foncé dans le mur, aussi grand et épais que celui des Lamentations ! Le ciel s’est assombri, mais une auréole autour de sa tête est apparue et m’a montré le chemin ! C’est lui, lui que je dois conquérir et il faut que je montre à la terre entière que je suis l’UNIQUE femme, après des dizaines d’autres, à essayer de le faire passer de l’autre coté ! Et quand bien même, je vais y arriver !

Grosso modo, c’est ça mesdames, ce qui se passe chez nous ! Mais enfin pourquoi ? Pourquoi il faut toujours qu’on se tire nous-mêmes une balle dans le pied ? C’est plus fort que nous, on l’avait compris, mais il y a bien une raison, non ?

La première, c’est pour montrer à toutes celles qui ont échoué que c’est nous, les meilleures. Une bataille typiquement féminine entre elles et nous ! Toutes ces filles sans culture n’ont pas eu assez d’armes pour combattre vents et marées ! Moi j’ai pensé  » elles l’ont bien profond ! » Ça fait pas trop du bien ?

Secondo, il est clair que c’est une guerre d’ego. Entre nous et eux. C’est un combat qui n’a pas pris une ride ! Du Moyen-Âge avec Jeanne D’arc aux années 2000 avec Carrie Bradshaw, c’est toujours le même problème : montrer aux hommes que seul le pouvoir des femmes est redoutable. Qu’on est indispensables et qu’il faut toujours nous écouter !

Tertio, c’est marquer sa différence, son territoire : c’est lui montrer l’intérêt qu’on lui porte. Oui, parce que quand un mec prend un an à comprendre que finalement, vous pourriez bien être celle qui lui fera quitter le « côté obscur », il faut vraiment s’accrocher n’est-ce pas ?

Ceci dit, y a-t-il à avoir honte ? C’est bien trop hypocrite de notre part de pleurer sur notre sort quand ce type de Don Juan récalcitrant retombe dans ses travers. Oui, car après tout, au même moment, un chromosome XY sain nous a tendu une perche et on le lui a brisé. Alors quoi, on devrait se plaindre ? Je dois et vous aussi, célibataires, nous devons assumer haut et fort que ce qui nous plaît, c’est ces mecs. Eux, grands instables, grands fougueux, c’est eux qu’on veut. Parce que les trop gentils, trop parfaits, trop de chez trop, nous rappellent nos défauts, nous culpabilisent et on se transforme peu à peu en ceux qu’on cherche à remettre dans le rang.

Et les donneurs de leçons, non merci !

 

Episode 7 : A chaque temps son plaisir ! (1/2)

Y avait plus de nouvelles d’Hermance ? Me revoilà !

Et pour de nouvelles aventures avec Mr de Rothschild !

La saison 1 a été caboteuse, longue et rythmée !

Mais le final, il est, il est, il est .. Ah vous crevez d’envie de le savoir n’est-ce pas ?

J’ai été loin en ce Vendredi 21 de penser que nous nous reverrions.

Enfin, pour dire vrai j’avais pensé voir prévu un petit plan mais de là à ce que ca se réalise, la frontière était grande ! Ça se dit ?

Bwef, alors que ma soirée commençait mal, dispute téléphonique avec mon padre, je me disais face à mon miroir qu’il fallait que je sorte et que rien ne m’y empêcherait !

Enfin, ma touffe quand même !

Bah oui, cut cut cut ! Toute propre, j’étais prête à danser au bon vouloir des vibrations de la musique.

Mes deux complotrices de meilleure amie sous le bras et on était prêtes à manger la ville .

Lumières, lumières, révèle la ville et montre nous le chemin de notre destinée.

Pendant qu’elles révisaient leurs classiques Disney, on rentrait dans de chaudes et bruillantes ruelles, où toutes les générations s’y mêlaient.

Dans ma jupe crayon noire près du corps, je déhambulais.

Très vite, une musique électro nous attirait mes amies et moi et nous melions à la petite foule qui gravitait autour des Disk-Jockey.

Et comme dans toutes fêtes de la musique se respectant vous finissez toujours par perdre vos amis dans la foule. Je n’avais pas mon téléphone, resté dans le sac d’une amie.

Faut que j’avoue avoir envoyé un message à Mr de Rothschild.

Oui, bon je n’ai rien envoyer de chaud.
Je lui ai demandé juste si il aurait au moins 5 minutes pour moi pendant cette soirée ? J’avais entendu Mr dire que par pur tradition de ses années folles il devait se mettre minable, je cite, donc par pur curiosité je tenais à savoir si il aurait voulu qu’on se capte un peu.

Alors je vous arrête car non je ne lui courais pas après sachez qu’en faisant cela, c’est lui qui a demandé à me voir après. Bon, alors c’est qui la patronne ? Rien de calculé, tout est arrivé comme au fond je le souhaitais.

Comme à son habitude, il avait répondu sèchement un « oui » plat.
En même temps que voulais-je ? Un « oui » avec plein de points d’exclamation ? Ridicule non ?

Je n’avais rien répondu sur le coup et ni après. Quand j’envoyais cela, je voulais me rassurer, me dire qu’après 6 mois de non relation, de silence, de moments fougeux chargés de tensions sexuelle, après tout ce que chacun a pu vivre avec d’autres personnes.

Tous les deux, on était encore peut-être là à se désirer.

Alors après une heure à se chercher, on avait fini par se retrouver entre amies. Elles avaient commencer sans moi, à descendre Madame Margherita.

Mr Muscador ne m’avait pas tenté, alors que je m’apretais à leur passer un savon, ma coupine V m’informa que fort d’avoir trop bu son petit ami se retrouver chez Mr de Rothschild qui s’était proposé pour le garder chez lui.

Un bon Samaritain ? Sur le coup, effectivement.

Elle m’avait regardé avec de grands yeux inquiets mais lumineux.

Peu après, une autre amie avat recu un coup de fil. Elle vint vers moi et me le tendit.

C’était Mr de Rothschild.

J’avais pris le téléphone sceptique et surprise.

 » Allô  » avais-je dis ( normal quoi )

Au bout du téléphone, il avait une voix grave ou suave je ne sais plus.

Mais faisons une pause. Faut dire que j’ai remarqué que lorsqu’il s’adressait à moi, sa voix était plus grave dans les tons que quand il parlait à d’autres personnes.

Peut-être avait-il deviné qu’avec un caractère comme le mien, il fallait une voix de la sorte pour me calmer ?

Devinait-il que cela m’intimider ?

Mr de Rothschild m’avait demandé ma position, et de ne pas bouger d’un iota. Qu’il arrivait vite.

Alors que mes guuuuuuuurls s’apprêtaient à bouger, je décidais de l’attendre.

Après tout, nous rejoindrons les filles ensuite, non ?

15 minutes plus tard, je le vis en train de me chercher des yeux. Je courais vers lui et le pris par la manche de son teddy bleu nuit aux manches blanches en cuir.

Quand il se retournait, je lui fis la réflexion de son « j’arrive très vite », n’était pas très respecté.
Ses grands yeux bleus remplis de malice me regardait face to face et il me dit essouflé  » j’ai tout remonté tout ca pour toi  »

Je ne répondis rien. Je me retournai pour descendre une rue en pente.

Mais il m’avait prise par les hanches.

Première décharge électrique dans mon corps.

Faisant la fière, je le repoussai en prétextant qu’on pourrait nous voir.

En souriant, il avait répondu  » mais qui ? On connaît personne, on s’en fiche des gens  »

Je voulais redescendre et rejoindre mes amies mais très vite, il revint à la charge en me proposant de nous asseoir sur le muret près de nous sertit de roses.

Je le suivis et quand l’un près de l’autre, côte à côte, je regardais en face de moi et lui était tourné vers moi et me regardait en cherchant mon regard.

Mon regard fuyant qui ne se plonge que lorsque que la confiance en l’autre ne fait plus aucun doute.

Cela le faisait sourire, mais rapidement il me cherchait.

Mes mains, mes hanches.

Consciente, que lui avait bu. Je me méfiais.

Comment le prendre au sérieux ou être détendue quand je le savais sous l’emprise de l’alcool ?

N’avait-pas trop d’histoires qui content que les hommes ne se souviennent de rien après avoir bu ?

N’y-a-t-il pas d’autres gens qui vous assurent que l’alcool délient les langues des plus silencieux ?

Alors que je le repoussai péniblement, il revenait à la charge. Il répétait deux formules incessamment

 » Regarde-moi dans les yeux  » ou une autre variante  » Embrasse-moi  »

« Non, tu as bu !  »  » Non, ça va je veux pas de gêne après  »

« Mais oui, j’ai bu ! Mais si tu savais comme je suis lucide, regarde-moi dans les yeux, je te dis  »

Je l’avais alors fixé. « Je te vois enfin » avait-il dit

Puis j’avais eu droit  » Tu peux arrêter de faire ta meuf deux secondes ? Pour une fois qu’on est que tous les deux et qu’on peut parler  »

A mon tour, tout ce que je voulais lui dire je l’ai fais.

 » Et toi, arrête de me prendre pour un jambon ? Tu n’es qu’un menteur et je sais des trucs parce que merde tu me mens  »

 » Moi, je te mens ? Mais dis-moi en quoi je te mens  »

Très vite, je montai sur mes grands chevaux.
Certaines choses avaient été niés, d’autres pas.

 » Je n’ai peut-etre aucune conversation par texto, mais avec toi je veux parler réellement  »

A cela, j’avais fais une moue.
 » Je veux toujours te revoir l’an prochain, c’est à toi de me dire si tu veux me revoir  »

 » Mais je sais pas, ça te va ?  »

 » Non, c’est oui ou non  »

Remplis de malice, ses yeux m’avait tiré un  » oui  » mais saupoudré d’un  » je n’enverrais pas de texto, tu as juqu’au 31 aout. Après cela c’est mort.  »

Et malicieux comme il peut l’être, il avat ajouté  » alors, je t’enverrais un message le 1er septembre  »

 » Je suis entouré de connes, et j’en peux plus. Je veux une fille de gauche, renoi, loin d’etre conne  » je cite. Renoi ? On parle comme ça dans le 8e maintenant ?

Cette réplique je l’avais tant attendu, tant imaginé en période de doutes et de déprime, que quand il l’a sorti je me perdis dans un océan de pensées.
Puis il me vola un baiser. Et me renversa sur le muret à plat.

M’embrassant.

Mains baladeuses, sourire en coin que j’aperçus car son visage était éclairé d’un lampadaire aux rayons chauds et dorés.
 » Mes cheveux sont dans des ronces mais je m’en fous  »

« Arrête de m’embrasser, tu pues l’alcool  » lui dis-je
Et il remettait une couche en m’embrassant davantage.

«  Je pues aussi la cigarette, alors ? »

Ma bouche, quelle soumise alors !

Révoltée qui se permette de me caresser le popotin, je pestai  » Je ne t’ai guère autorisé à me toucher le cul, non mais merde !  »

A cela plein de désinvolte mais sérieux il répondit  » Et pourtant je le fais « 
Quand après lui avoir demandé moult fois de se pousser pour que je me relève, nous étions dévisagés mais d’un regard amusé, par une petite bandes de jeun’s’, à peine quinze ans.

Alors en femme de caractère en me recoiffant, je lui fis haut et fort  » et en plus tu plote devant tout le monde, t’abuse ! Allez viens, on descend  »

Je l’entendis me rattraper et sa main effleurer ma hanche.

Mais en descendant, il avait croisé une de ses amies qui lui dit en aboyant  » Mais enfin qu’est-ce que tu fous ? Je t’ai appelé au moins 10 fois  »

C’est bête.

Elle rentrait alors, il raccompagnait en gentleman jusqu’à son arrêt.

« Garde ton portable près de toi, je t’appelle et décroche » m’avait-il lancé avant de partir

J’en étais retournée.

Quand une heure plus tard, j’appris que nous ( mes gurls+ moi ) étions conviés chez lui.

Mes gurls avaient le sourire aux lèvres, elles qui attendaient de voir comment devant elles nous allions nous comporter ?

V allait-elle retrouver son petit copain fort trop alcoolisée et moi .. ?

Avait-il assez redescendu ?

Et surtout, jusqu’où irons-nous ?

Réponse dans la partie 2 !