Je crois que les trois métiers les plus détestés de France m’a-t-on dit sont ceux de journalistes, lobbyistes et politiques. Quoi qu’il paraît que faire de la politique n’est pas un métier.
Une semaine que je me dis qu’il est temps qu’à mon tour je parle Trierweiler .
Elle a été sur toutes les bouches surtout celle des mamies de mon quartier qui en parlent en achetant leurs tradis.
Les sexagénaires de Neuilly ont tous les mêmes expressions pour décrire ce vaudeville.
» Mais qu’est-ce qu’elle est allée foutre avec ce con ! » ou une variante du type » Sarkozy au moins, il s’est remarié après ! »
J’ai juste envie d’ajouter à ce moment » Oui mais Sarkozy s’est fait planté par Cécilia à l’Elysée et n’a pas arrêté de la supplier par SMS »
Sexus politicus c’est un peu pour dire que pas de sexe sans politique.
Là où il y a de la politique, il y a du sexe. N’est-ce pas DSK ?
Mais c’est de la femme que je souhaite parler et non de ce vaudeville qui à notre goût de tous a été assez étalé sur la place publique.
J’ai comme une impression de déjà vu ou de vécu. Qui n’a jamais été gentillement largué ou mise de côté pour une autre ?
Valoche a simplement vécu la même situation que certaines d’entre nous. A une différence près, nous ça s’est fait entre nous. Elle, BFM sans pitié l’a relayé H24.
Mais alors pourquoi être une femme aux côtés d’un politique est-ce aussi brûlant que les Feux de l’Amour ?
Premièrement comme Nickie Newman, notre vie est passionnante. Pas un jour sans aider les enfants d’une catastrophe naturelle ou d’assister à une conférence sur l’éducation.
Secondo, pourquoi faut-il toujours avoir l’oeil sur les mâles ? Pour essayer d’éviter au maximum ce qui est arrivé à Valoche, voyons !
On sait maintenant qu’après les scandale Sofitel, que les hommes politiques ont un penchant brûlant pour nos journalistes.
Mais alors à quel prix ces femmes amoureuses doivent-elles supporter la pression médiatique ? Comment font-elles pour sacrifier leur carrières politiques ?
A regarder de plus près c’est toujours dans un sens que ces femmes doivent mettre entre parenthèses leurs carrières.
D’Anne Sinclair en passant par Audrey Pulvar à Valérie Trierweiler, ce sont ces femmes amoureuses qui ont mis fin le temps de la carrière de leurs être aimés, à leurs propres carrières. Et non, l’inverse.
J’ai comme l’impression que l’une après l’autre, aucune d’entre elles n’ont tiré des leçons des histoires personnelles des précédentes.
Si on prend la magnifique Anne Sinclair à l’apogée de sa carrière avec 7 sur 7, elle a tout bonnement arrêté pour laisser sous les feux de la rampe DSK qui est aussi un talentueux économiste.
Mais quand tout tourne vinaigre comment ne pas regretter ? Comment à notre échelle ne pas les juger ? Bizarrement ce n’est pas ces hommes que je blâme mais ces femmes.
En tant que jeune femme très carriériste, je me demande jusqu’où leur amour peuvent-elles les mener ? Jusqu’où sont-elles capables d’aller pour laisser la place à l’autre ?
Je sais qu’elles réfléchissent et qu’elles ne prennent pas une décision à la légère mais on peut admettre que les histoires récentes ne sont pas rassurantes ?
J’aimais regardé Pulvar dans le talk show de Ruquier le samedi soir, ce n’est pas que Carron n’est pas mauvais mais j’aimais cette personnalité féminine.
Elles, toutes qui ne vivaient que pour la politique ne font pas plus que faire l’amour avec, elles finissent par y laisser leur passions.
Peut-être qu’il y a deux types de femmes. Il y a peut-être les femmes que j’appelle raisonnables, celle qui pour moi choisissent l’amour à leurs carrières. Aimantes et persuadées qu’il n’y a rien de mieux que de laisser la place à celui qui conquiert le pouvoir.
Et il y a celles qui ont décidé d’en être des actrices et mener la danse. Ces femmes politiques comme Ségolène, NKM ou Marine, oui Marine.
Au devant de la scène et pourtant aussi amoureuses, elles n’ont rien sacrifié. Ni leur parole libre ni leur amour de l’autre.
Pourquoi ai-je l’impression qu’on ne peut pas avoir les deux dans ces milieux ?
Peut-on être journalistes politiques ou même culturel comme l’a été Valoche, et pour autant prévoir une date de fin à sa carrière ?
Ou doit-fuir et se manger le bras pour ne pas tomber sous les charmes d’un possible De Villepin ou François Barouin ?
Je pensais très fort qu’il n’y avait pas de choix à faire entre ces deux amours.
Et pourtant, la femme que je suis étudiante ne jure que par ces deux milieux. Est-ce du sadomasochisme ou l’amour du pouvoir incandescent qu’incompréhensible que cela puisse être.